Le Ford Ranger est un incontournable en Australie depuis des années, mais son ascension à la célébrité avec le modèle de dernière génération en 2022 était tout à fait farfelue. Si vous avez dit à quelqu’un il y a une décennie que la camionnette de taille moyenne dépasserait ses concurrents comme le Hilux, ils auraient pu rire au visage.
En 2014, l’ancien Ranger était assis à une sixième place respectable dans les graphiques de vente avec 26 619 unités vendues, ce qui suit les Toyota Corolla, Mazda3 et le Holden Commodore. Avance rapide jusqu’en 2023, et le nouveau Ranger a frappé 63 356 ventes records, poussant le Hilux de plus de 2 000 unités. D’ici 2024, il avait cimenté sa place au sommet avec 62 593 ventes, soit près de 10 000 de plus que Toyota. Alors, qu’est-ce qui se passe derrière ce succès rapide?
Au cours des deux dernières années, le Ranger est devenu un spectacle incroyablement courant sur les routes australiennes. Ce n’est guère une surprise car une grande partie de son développement a été dirigée par Ford Australie. Désireux de voir de quoi il s’agit, nous avons récemment passé une semaine à vivre avec le populaire Ranger Wildtrak. Nous n’étions pas déçus.
Faits rapides
Glissement
Photos Brad Anderson / Carscoops
Le Ranger 2025 est disponible dans un nombre vertigineux de variantes en Australie, en commençant par la cabine unique Hi-Rider XL le plus basique à partir de 36 880 € AU (~ 23100 €) et en complétant avec le Ranger Raptor de 90 000 € AU (~ 56500 €) que nous avons également récemment conduit. Entre ces deux modèles, il y a plus d’une douzaine de configurations différentes avec des cabines simples, des cabines doubles, des moteurs différents et des options de traction arrière et à quatre roues motrices.
Aux États-Unis, la famille Ranger 2025 commence à 33 080 € et s’élève à 55 820 € pour le Raptor. Notre testeur était le populaire Ranger Wildtrak avec le moteur de 2,0 litres disponible, à partir de 69 640 € AU (~ 43 700 €) avant les coûts sur route.
Le quatre cylindres diesel à double turbocompresseur de Ford de Ford est connu comme le « Panther », mais ressemble plus à un chaton apprivoisé, bien que ce ne soit pas vraiment un problème. Il produit 206 ch (154 kW) et 369 lb-pi (500 nm) de couple et est couplé à une transmission automatique à 10 vitesses. Le micro a également un système à quatre roues motrices à temps partiel en standard avec une gamme basse et un différentiel arrière de verrouillage. Pour 5 400 € AU supplémentaires (~ 3 400 €), le Wildtrak est également disponible avec un V6 turbo-diesel de 3,0 litres avec 247 ch (184 kW) et 443 lb-pi (600 nm), bien que le 2,0 litre soit plus que suffisant.
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Une excellente cabine
La cabine est l’un des points forts du dernier Ranger de génération. Il est révolu le temps où les véhicules de cette classe avaient des cabines horriblement basiques, vides de toute technologie. En fait, le Ranger Wildtrak est chargé de tas de technologies, ce qui le fait ressembler plus à un SUV qu’à un camion normal.
Comme pour les autres modèles Ranger, un écran d’infodivertissement de 12,0 pouces portrait est le point culminant. Il fonctionne sur le système Sync 4A de Ford et propose une Apple Carplay sans fil et Android Auto. Pratiquement tous les principaux contrôles et paramètres se trouvent à l’écran, mais ce n’est pas une mauvaise chose car elle est réactive, claire et facile à comprendre.
L’écran abrite également de nombreux systèmes pour faire du remorquage un jeu d’enfant. Il s’agit notamment d’une caméra de remorquage descendante. Il y a également un contrôleur de frein à remorque intégré, un système de contrôle de la caravane et un système de surveillance de l’avantage qui s’adapte au remorquage. Le système de surveillance des points aveugles fonctionne bien, mais parce que le radar est positionné dans les feux arrière, il y a eu certains cas aux États-Unis de voler ces lumières.
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La plupart des paramètres de climatisation sont également utilisés via l’écran, bien qu’il existe des boutons et des cadrans pour la température et les vitesses du ventilateur, ce qui est bien. Néanmoins, je préférerais quelques contrôles HVAC physiques supplémentaires. Ailleurs, il y a un affichage d’infodivertissement de 8,0 pouces, qui est bon, mais pas aussi impressionnant que la plus grande unité de 12,4 pouces que l’on trouve dans le Ranger Raptor. Il offre non plus des options de personnalisation et n’est pas l’écran la plus haute résolution.
Le reste de la cabine est un joli mélange de cuir noir et de plastique portant durement, avec des coutures à contraste orange vif ajoutant un peu de flair. Nous avons passé près de 24 heures complètes au volant du Wildtrak pendant notre séjour avec elle et le siège du conducteur s’est avéré très confortable pour les longs trajets. Un tampon de charge sans fil est une autre inclusion bienvenue.
Le Ford Ranger et ses concurrents sont devenus des véhicules familiaux et de style de vie populaires en bas, il est donc agréable que la deuxième rangée offre beaucoup d’espace et de confort, ainsi que des évents aériens individuels et une paire de ports USB. Un grand rangement Cubby se trouve sous l’un des sièges arrière.
Le lecteur
Tout comme le nouveau Mitsubishi Triton que j’ai récemment conduit, le nouveau Ranger roule beaucoup plus comme un SUV que le modèle de génération précédente, mais a toujours l’impression d’aller n’importe où et de faire n’importe quoi.
Comme la plupart des turbo-diesels, le moulin de 2,0 litres est un peu bruyant et un peu rattalement à basse vitesse, mais il s’installe rapidement dans un rythme à des vitesses routiers et est surtout discret. Bien que le V6 ait 40 ch (30 kW) et 100 nm de couple, je n’ai jamais manqué de performances de quatre cylindres. Ford ne cite pas un temps de 0 à 100 km / h (62 mph), mais il atteindra cette marque en environ 9-10 secondes, ce qui est adéquat.
Comme mentionné, ce moteur est couplé à une automatique à 10 vitesses, la même transmission trouvée dans plusieurs autres modèles Ford. Bien que certains puissent penser qu’il a trop de vitesses, il fonctionne en douceur en arrière-plan, se déplaçant rapidement et tranquillement entre les rouages dans les zones urbaines. Vous pouvez vous déplacer manuellement à travers les engrenages avec des boutons «plus» et «moins» sur le levier de vitesses, bien que ce soit un peu plus agréable s’il utilisait des pagaies comme le Raptor.
L’une des principales raisons pour lesquelles les acheteurs opteraient pour le modèle de 2,0 litres sur les 3,0 litres est l’efficacité énergétique. Ford dit que le quatre cylindres peut siroter seulement 7,6 L / 100 km (30,9 MPG américain) sur le cycle combiné, contre 8,4 L / 100 km (28 MPG américains) pour le V6. Cependant, ces deux chiffres sont très ambitieux.
Pendant mon temps avec le Ranger Wildtrak 2.0, j’ai en moyenne 8,9 L / 100 km (26,4 MPG américain), avec environ 80% de ma conduite assis à la vitesse de l’autoroute avec le régulateur de vitesse activé. Lors de certains séjours, l’économie de carburant s’est assis autour de la marque de 8,1 L / 100 km (29 US MPG), mais je ne l’ai jamais vu plonger dans les 7. Je soupçonne que le V6 se rapprocherait de 10,0 L / 100 km (23,5 MPG américains) dans des conditions de test similaires.
Ford a apporté de grandes améliorations dans la qualité de la conduite du Ranger par rapport à son prédécesseur. Bien qu’il ait une axe vivant à l’arrière, ainsi que des ressorts à feuilles à l’arrière, il est resté à l’aise sur la plupart des surfaces routières. Cependant, ce n’est pas aussi moelleux que le nouveau Triton, ce qui m’a surpris. Avec un peu de poids dans le lit, la conduite peut sans aucun doute être légèrement améliorée. En l’état, c’est bon mais pas génial.
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Sans surprise, le Ranger Wildtrak n’est pas le type de véhicule qui se sent chez lui lorsqu’il est conduit en colère. La direction se sent un peu capricieuse et ne fournit pas beaucoup de commentaires, et les freins ne vous inculpent pas avec beaucoup de confiance. Mais vraiment, c’est la plupart et colis avec des véhicules comme celui-ci.
Beaucoup de technologies de sécurité sont standard, y compris le régulateur de vitesse adaptatif et un système de surveillance de l’attention des conducteurs. Certains se sont plaints que ce système de surveillance soit hyperactif, ce qui a incité Ford à déployer une mise à jour logicielle pour le tonifier un peu. Je n’ai eu aucun problème avec ça. Ce que j’ai trouvé ennuyeux, c’est le fait que le centre de voie actif n’est pas contrôlé par un bouton sur le volant et doit être activé en plongeant dans le menu des paramètres de l’écran principal.
Photos Brad Anderson / Carscoops
Nous n’avons pas eu l’occasion de tester les capacités de remorquage du nouveau Ranger, mais il a une capacité de remorquage solide de 3 500 kg (7 716 lb), ce qui est à égalité avec ses concurrents. Comme le Raptor, il y a aussi beaucoup de modes de conduite, y compris la normale, l’éco, le remorquage / le transport, le glissant, la boue / les ornières et le sable.
Verdict
Tout compte fait, le camion que nous avons testé est un bit de kit impressionnant et il n’est guère une surprise que le nouveau Ranger soit devenu si populaire. Il se sent plus moderne que tous ses concurrents, a beaucoup de technologie et a un large éventail de capacités. Cependant, des modèles de plus haute spécification comme le Wildtrak sont assez chers, ce qui explique peut-être pourquoi certaines alternatives moins chères en provenance de Chine, comme le nouveau requin BYD, gagnent en popularité.
